Histoire et patrimoine

Notre histoire

En parcourant les routes sinueuses de Sainte-Brigitte-de-Laval, vous constaterez un riche patrimoine bâti, religieux et naturel. Vous découvrirez maisons, bâtiments, calvaires et paysages qui font notre richesse.

Au moins une cinquantaine de bâtiments offrent ainsi un intérêt patrimonial en raison de leur ancienneté et de leur style architectural. S’ils sont surtout situés le long de l’avenue Sainte-Brigitte, quelques-uns se trouvent aussi dans les rues de la Fabrique et Saint-Louis.

La typologie d’architecture domestique d’intérêt patrimonial demeure assez variée.

Il est encore possible de découvrir quatre des anciennes écoles de la Ville aujourd’hui converties en maisons.

L’église actuelle a été inaugurée en 1949. Quant à lui, le second presbytère a été érigé en 1955 sur le site de l’ancienne école numéro un. Aujourd’hui, ce bâtiment abrite la mairie située au 414, avenue Sainte-Brigitte.

À Sainte-Brigitte-de-Laval, on est constamment entourés de montagnes. Partie intégrante du Bouclier canadien, les pierres formant nos montagnes figurent parmi les plus anciennes au monde (1,7 milliard d’années). Elles ont été rabotées, au quaternaire, par les lobes du glacier continental dans leur progression générale vers le sud. On dénombre approximativement 37 sommets.

Le paysage montagneux a donné à notre municipalité le surnom de « petite Suisse canadienne ». Ainsi, tel un clin d’œil, vous trouverez sur notre territoire le Club de golf Alpin, et à proximité de celui-ci, les rues de Zurich, de Lucerne et de Lausanne.

En plus du paysage montagneux qui nous offre de splendides panoramas à l’année, particulièrement à l’automne, l’eau est omniprésente. La rivière Montmorency traverse la municipalité du nord au sud, et ses affluents, telles les rivières à l’Île et Richelieu, sillonnent le territoire. Au cœur même du noyau villageois, le lac Goudreault vous attend pour une promenade, un pique-nique ou une partie de pêche.

Des montagnes et des forêts à perte de vue, plusieurs rivières, la plus grande concentration québécoise d’orignaux, tout concourt à faire de Sainte-Brigitte-de-Laval un paradis pour les amants de la nature et du plein air, qu’on soit amateur de vie en plein air et de camping, de chasse et de pêche, de canoë-kayak, ou simplement observateur de la nature.

Des panoramas uniques, des paysages envoûtants et une histoire bien à elle, c’est ça, Sainte-Brigitte-de-Laval !

Source : Sainte-Brigitte-de-Laval, une municipalité d’origine irlandaise, au cœur de la forêt laurentienne. Civilisation traditionnelle des Lavalois, sœur Marie-Ursule.

Notre patrimoine

Constituée en 1875, Sainte-Brigitte-de-Laval doit son nom aux nombreux colons irlandais qui s’y sont établis au cours des années 1830 et à Monseigneur François de Montmorency-Laval, sieur de la seigneurie de Beaupré, premier évêque de Québec et fondateur du Séminaire de Québec, en 1663. La paroisse, érigée canoniquement en 1863, est placée sous le patronage de Sainte-Brigitte-de-Kildare, sainte patronne des Irlandais. Ainsi, le nom de la Ville reflète l’heureux mélange de l’Irlande et d’ici.

Les premiers colons, majoritairement des immigrants d’origine irlandaise, s’établissent au cours des années 1830 dans le hameau du Moulin-Vallière, plus précisément en bordure du boulevard du Lac et de la rue du Calvaire. À cette époque, on surnomme le secteur « Dawsontown » en raison de la présence de plusieurs membres de cette famille irlandaise. Jusqu’en 1850, les Irlandais dominent nettement le mouvement de colonisation. Peu à peu, les Canadiens français viendront se joindre à eux.

Dès 1853, on dénote la présence d’écoles sur le territoire. Le nombre croissant de paroissiens oblige les citoyens, en 1853, à remplacer la chapelle érigée en 1842 par une véritable église. La vie religieuse est importante pour les Lavalois. Encore aujourd’hui, le paysage est clairsemé de calvaires et de croix de chemin rappelant la dévotion des Lavalois d’hier.

La forêt a toujours été au cœur de la vie quotidienne des Lavalois. À l’époque, la croissance constante de l’industrie des pâtes et papiers se traduit à Sainte-Brigitte-de-Laval par l’installation de compagnies forestières qui profitent de la proximité de la rivière Montmorency pour la drave. Ces compagnies obtiennent des droits de coupe ou des réserves forestières en périphérie de Sainte-Brigitte-de-Laval, en bonne partie sur les propriétés du Séminaire. À la fin des années 40, on dénote huit scieries en activité. Aujourd’hui, il n’en reste aucune.

Faisant partie de la Municipalité régionale de comté (MRC) de La Jacques-Cartier, Sainte-Brigitte-de-Laval est nichée au creux des montagnes et traversée par la rivière Montmorency. Riche de son histoire, la Ville construit demain avec le souci d’offrir un milieu de vie humain, accessible et en harmonie avec la nature dans laquelle elle baigne.

Grâce à son environnement de vie remarquable et à son aspect convivial et chaleureux, Sainte-Brigitte-de-Laval constitue un endroit de prédilection pour les gens de tous âges. De plus, depuis les dernières années, la Ville a investi dans ses infrastructures afin d’offrir la meilleure qualité de vie possible à ses résidents.

À son extrémité nord-est, l’artère principale de Sainte-Brigitte-de-Laval offre la particularité de ne déboucher sur aucun axe routier. En effet, à l’endroit où débutent les terres du Séminaire de Québec, l’avenue Sainte-Brigitte se fond dans la nature.


Découvrez la série de baladodiffusion « Sainte-Brigitte-de-Laval : une histoire vivante »

Produite par la Société d’histoire de Sainte-Brigitte-de-Laval, à travers des témoignages d’époque et des aspects méconnus de l’histoire, découvrez des anecdotes dont l’intérêt dépasse les limites du territoire de Sainte-Brigitte-de-Lavalé. Écoutez les baladodiffusions (8 à 12 minutes) :