Plantes et insectes nuisibles

Dans un souci de protection de l’environnement et de la santé des citoyens, la Ville effectue le suivi des plantes et insectes nuisibles sur son territoire. Nous vous invitons à contribuer à leur détection en remplissant le formulaire en ligne prévu à cet effet. Le Service de l’aménagement du territoire de la Ville pourra ensuite prendre les mesures appropriées selon la plante ou l’insecte répertorié. Pour toute question, communiquez avec le Service de l’aménagement du territoire au 418 825-2515, poste 246 ou à urbanisme@sbdl.net.

Plantes envahissantes

Lutter contre les plantes exotiques envahissantes (PEE) les plus présentes sur le territoire

La berce du Caucase

La berce du Caucase est une plante qui représente un risque pour la santé et la biodiversité. Importée dans les années 90 pour des fins d’aménagement paysager, en raison de ses jolies fleurs et ses dimensions impressionnantes, cette plante envahit aujourd’hui plusieurs régions du Québec.

La raison pour laquelle cette plante est dangereuse pour la santé réside dans la sève qu’elle contient. En effet, lorsqu’elle entre en contact avec la peau et que celle-ci est exposée à la lumière, la sève libère des toxines qui peuvent mener à des dommages qui s’apparentent à des brûlures. On appel ce phénomène la photosensibilisation.

La berce du Caucase représente aussi un risque pour la biodiversité puisqu’elle produit un grand nombre de graines qui s’éparpillent et voyagent rapidement et facilement. De plus, celles-ci peuvent être actives pendant plus de cinq ans ce qui facilite sa reproduction et sa concentration à des endroits non désirés empêchant d’autres types de plantes moins envahissantes de croître.

La berce du Caucase peut atteindre 5 m de hauteur et sa tige est tachetée de rouge. Il est important de ne pas la confondre avec la berce laineuse qui est indigène. On peut le différencier de par leur feuillage puisque la feuille de la berce laineuse possède de petits poils alors que la berce du Caucase n’en possède pas.

Pour en savoir davantage, nous vous invitons à visiter le site Web du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.

Partie 1 de 2 : Reconnaître la berce du Caucase

Partie 2 de 2 : Prévenir, contrôler et éradiquer la berce du Caucase

  • Les techniques d’intervention possibles entre mai et la fin de juillet pour prévenir sa propagation et pour l’éradiquer AVANT la libération des graines (début août);
  • L’importance, une fois la tâche terminée, d’acheminer le tout avec précaution à l’incinérateur OU de faire solariser ☀ les sacs pendant + ou – deux semaines pour éviter des brûlures aux éboueurs.

Fiche technique SOMMAIRE sur la Berce du Caucase produite par l’OBV Charlevoix-Montmorency

Fiche technique DÉTAILLÉE sur la Berce du Caucase produite par l’Agence de la santé et des services sociaux de la Capitale-Nationale

La renouée du Japon (renouée japonaise)

La renouée du Japon figure dans la liste des 100 pires espèces envahissantes de la planète selon l’Union mondiale pour la nature. On la surnomme souvent bambou puisque ses tiges sont semblables à celui-ci.

Il s’agit d’une plante qui se reproduit rapidement et facilement puisque ses tiges souterraines libèrent des toxines qui empêchent l’établissement d’autres végétaux. De plus, un minuscule fragment de tige ou de rhizome (tige souterraine) peut donner naissance à un nouveau plant.

On la retrouve un peu partout sur le bord de l’eau, mais aussi dans les milieux humides et même dans les milieux plus urbains. La renouée Japonaise pousse densément et empêche les autres formes de végétaux de pousser à proximité.

L’éradication de la renouée du Japon est extrêmement difficile, aussi faut-il éviter à tout prix de la cultiver. Si la plante est présente dans votre jardin :

  • Coupez ses tiges au ras du sol, et ce, à plusieurs reprises pendant la saison, de façon à épuiser ses réserves. Vous devrez procéder ainsi pendant plusieurs années. À noter que couper une colonie seulement une fois risque de stimuler sa croissance;
  • Vous pouvez tenter d’éliminer des jeunes plants ou une petite colonie en retirant complètement le système racinaire du sol. Attention, les rhizomes sont très profonds et il y a un risque d’oublier des fragments dans le sol. Lorsque la colonie est trop grosse ou bien établie, cette méthode s’avère peu appropriée. Il faut également faire un suivi serré;
  • Ne compostez pas les résidus de taille et ne les jetez jamais en milieu naturel;
  • Prenez soin de ramasser tous les résidus de coupe, mettez-les dans des sacs à ordure robustes et étanches. Entreposez ensuite ces sacs au soleil pendant quelques semaines avant d’en disposer lors de la collecte des déchets;
  • À la suite de l’arrachage, il peut être souhaitable d’installer une bâche foncée (comme un géotextile épais, une géomembrane ou une toile en polyéthylène foncée) pour empêcher la lumière d’atteindre le sol. La toile doit dépasser de quelques mètres le pourtour de la colonie pour éviter que de nouvelles tiges n’apparaissent en périphérie. De plus, elle doit être laissée en place pendant de nombreuses années.

Fiche technique sur la Renouée du Japon

Le panais sauvage

Cousin de la berce du Caucase, le panais sauvage représente un risque pour la santé. En effet, comme la berce, la sève du panais sauvage est photosensibilisante ce qui peut entraîner des blessures à la peau si elle est exposée au soleil. Tout comme pour la berce, lorsque la peau entre en contact avec la sève de cette plante, il est important de se mettre à l’ombre et de bien nettoyer l’endroit qui a été touché.

Le panais sauvage peut mesurer jusqu’à 1,5 m de hauteur. On peut facilement l’identifier par sa couleur jaune et sa coupole en forme de parapluie inversé. On retrouve le panais sauvage un peu n’importe où, notamment sur le bord des routes et dans les champs. Il est presque impossible de se débarrasser de cette plante indésirable. Il est toutefois recommandé de la contrôler. Pour ce faire, on doit extraire les racines le plus profondément possible à l’aide d’une pelle ronde ou d’un coteau à long manche.

Pour en savoir davantage, consultez le www.scribd.com.


Les insectes nuisibles

L’agrile du frêne

L’agrile du frêne est un petit insecte originaire de l’Asie. Son nom vient du fait qu’il détruit les frênes qu’il croise sur son passage. L’agrile a été trouvé tout dernièrement dans la région de Québec.

Nous envisageons donc sa venue, ici, à Sainte-Brigitte-de-Laval, prochainement. Bien que nous ne possédons pas une quantité énorme de frênes sur notre territoire, nous tenons tout de même à vous rassurer que nous prenons les mesures nécessaires pour nous informer à ce sujet et accompagner les citoyens qui seront peut-être aux prises avec cet insecte.

Pour plus de détails sur l’agrile du frêne, visitez le site Web des Ressources naturelles du Canada et le site Web de l’Agence canadienne d’inspection des aliments.

Voici une vidéo très intéressante et instructive sur le sujet qui présente les mesures à prendre pour ralentir la propagation de cet insecte.

Tiques et moustiques

À l’été 2020, l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a procédé à une activité de recherche dans les parcs sur le territoire de Sainte-Brigitte-de-Laval. Aucune tique à pattes noires (Ixodes scapularis) n’a été collectée lors de cette exercice. Ce type de tique est souvent responsable de la transmission de la maladie de Lyme.

Malgré cet exercice, la Ville souhaite sensibiliser les citoyens au danger potentiel des piqûres de tiques et de moustiques. Nous vous invitons donc à consulter les outils suivants par mesure préventive :