Plantes et insectes nuisibles
Dans un souci de protection de l’environnement et de la santé des citoyens, la Ville effectue le suivi des plantes et insectes nuisibles sur son territoire. Nous vous invitons à contribuer à leur détection en remplissant le formulaire en ligne prévu à cet effet. Le Service de l’aménagement du territoire de la Ville pourra ensuite prendre les mesures appropriées selon la plante ou l’insecte répertorié. Pour toute question, communiquez avec le Service de l’aménagement du territoire au 418 825-2515, poste 246 ou à urbanisme@sbdl.net.
À propos du programme « Je te remplace »
Plusieurs plantes exotiques sont régulièrement introduites au Québec. Bien que seule une faible proportion des espèces exotiques introduites devienne envahissante et nuisible, l’impact de ces dernières sur les écosystèmes, la santé et l’économie peut être considérable et mérite une attention particulière.
Le programme est une initiative de Québec Vert et vise à informer et sensibiliser les acteurs de l’horticulture afin d’éliminer les plantes exotiques envahissantes nuisibles de la production, de la vente et de la plantation, et ainsi réduire le risque d’introduction et de propagation au Québec. Il propose aux aménagistes, aux producteurs et distributeurs horticoles, aux municipalités et aux citoyens des espèces de remplacement pour certaines plantes exotiques envahissantes et nuisibles et fournit des outils pratiques pour mieux comprendre et gérer ce type de plante.
- Information sur le programme et bonnes pratiques
- Lire notre communiqué officiel « PLANTES ENVAHISSANTES | Le programme « Je te remplace » pour prévenir leur prolifération dans nos forêts, milieux humides, berges et zones urbaines«
- Ce webinaire présenté par Québec Vert (56:00 min.) s’adresse aux citoyens préoccupés par la présence persistante de plantes exotiques envahissantes (PEE) :
- Les enjeux environnementaux liés aux PEE toujours utilisées sur le territoire québécois.
- Le programme Je te remplace et son rôle dans la transition vers des végétaux mieux adaptés.
Plantes envahissantes
La berce du Caucase
La berce du Caucase est une plante qui représente un risque pour la santé et la biodiversité. Importée dans les années 90 pour des fins d’aménagement paysager, en raison de ses jolies fleurs et ses dimensions impressionnantes, cette plante envahit aujourd’hui plusieurs régions du Québec.
La raison pour laquelle cette plante est dangereuse pour la santé réside dans la sève qu’elle contient. En effet, lorsqu’elle entre en contact avec la peau et que celle-ci est exposée à la lumière, la sève libère des toxines qui peuvent mener à des dommages qui s’apparentent à des brûlures. On appel ce phénomène la photosensibilisation.
La berce du Caucase représente aussi un risque pour la biodiversité puisqu’elle produit un grand nombre de graines qui s’éparpillent et voyagent rapidement et facilement. De plus, celles-ci peuvent être actives pendant plus de cinq ans ce qui facilite sa reproduction et sa concentration à des endroits non désirés empêchant d’autres types de plantes moins envahissantes de croître.
La berce du Caucase peut atteindre 5 m de hauteur et sa tige est tachetée de rouge. Il est important de ne pas la confondre avec la berce laineuse qui est indigène. On peut le différencier de par leur feuillage puisque la feuille de la berce laineuse possède de petits poils alors que la berce du Caucase n’en possède pas.
Pour en savoir davantage :
- Berce du caucase : Plante à ne pas utiliser (ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs)
- Berce du caucase (ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs)
- Berce du caucase : Fiche technique SOMMAIRE (OBV Charlevoix-Montmorency)
- Berce du Caucase : Fiche technique DÉTAILLÉE (Agence de la santé et des services sociaux de la Capitale-Nationale)
Partie 1 de 2 : Reconnaître la berce du Caucase
Partie 2 de 2 : Prévenir, contrôler et éradiquer la berce du Caucase
- Les techniques d’intervention possibles entre mai et la fin de juillet pour prévenir sa propagation et pour l’éradiquer AVANT la libération des graines (début août);
- L’importance, une fois la tâche terminée, d’acheminer le tout avec précaution à l’incinérateur OU de faire solariser ☀ les sacs pendant + ou – deux semaines pour éviter des brûlures aux éboueurs.
La renouée du Japon (renouée japonaise)
La renouée du Japon figure dans la liste des 100 pires espèces envahissantes de la planète selon l’Union mondiale pour la nature. On la surnomme souvent bambou puisque ses tiges sont semblables à celui-ci.
Il s’agit d’une plante qui se reproduit rapidement et facilement puisque ses tiges souterraines libèrent des toxines qui empêchent l’établissement d’autres végétaux. De plus, un minuscule fragment de tige ou de rhizome (tige souterraine) peut donner naissance à un nouveau plant.
On la retrouve un peu partout sur le bord de l’eau, mais aussi dans les milieux humides et même dans les milieux plus urbains. La renouée Japonaise pousse densément et empêche les autres formes de végétaux de pousser à proximité.
L’éradication de la renouée du Japon est extrêmement difficile, aussi faut-il éviter à tout prix de la cultiver. Si la plante est présente dans votre jardin :
- Coupez ses tiges au ras du sol, et ce, à plusieurs reprises pendant la saison, de façon à épuiser ses réserves. Vous devrez procéder ainsi pendant plusieurs années. À noter que couper une colonie seulement une fois risque de stimuler sa croissance;
- Vous pouvez tenter d’éliminer des jeunes plants ou une petite colonie en retirant complètement le système racinaire du sol. Attention, les rhizomes sont très profonds et il y a un risque d’oublier des fragments dans le sol. Lorsque la colonie est trop grosse ou bien établie, cette méthode s’avère peu appropriée. Il faut également faire un suivi serré;
- Ne compostez pas les résidus de taille et ne les jetez jamais en milieu naturel;
- Prenez soin de ramasser tous les résidus de coupe, mettez-les dans des sacs à ordure robustes et étanches. Entreposez ensuite ces sacs au soleil pendant quelques semaines avant d’en disposer lors de la collecte des déchets;
- À la suite de l’arrachage, il peut être souhaitable d’installer une bâche foncée (comme un géotextile épais, une géomembrane ou une toile en polyéthylène foncée) pour empêcher la lumière d’atteindre le sol. La toile doit dépasser de quelques mètres le pourtour de la colonie pour éviter que de nouvelles tiges n’apparaissent en périphérie. De plus, elle doit être laissée en place pendant de nombreuses années.
Pour en savoir davantage :
- Renouées exotiques : Plante à ne pas utiliser (ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs)
- Renouée du Japon : Fiche SOMMAIRE (OBV Charlevoix-Montmorency)
Le panais sauvage
Cousin de la berce du Caucase, le panais sauvage représente un risque pour la santé. En effet, comme la berce, la sève du panais sauvage est photosensibilisante ce qui peut entraîner des blessures à la peau si elle est exposée au soleil. Tout comme pour la berce, lorsque la peau entre en contact avec la sève de cette plante, il est important de se mettre à l’ombre et de bien nettoyer l’endroit qui a été touché.
Le panais sauvage peut mesurer jusqu’à 1,5 m de hauteur. On peut facilement l’identifier par sa couleur jaune et sa coupole en forme de parapluie inversé. On retrouve le panais sauvage un peu n’importe où, notamment sur le bord des routes et dans les champs. Il est presque impossible de se débarrasser de cette plante indésirable. Il est toutefois recommandé de la contrôler. Pour ce faire, on doit extraire les racines le plus profondément possible à l’aide d’une pelle ronde ou d’un coteau à long manche.
Pour en savoir davantage :
Les insectes nuisibles
L’agrile du frêne
L’agrile du frêne est un petit insecte originaire de l’Asie. Son nom vient du fait qu’il détruit les frênes qu’il croise sur son passage.
L’installation de piège à insectes a été fait dans les dernières années. En 2024, il a été constaté que l’agrile était malheureusement présente sur le territoire.
Nous vous invitons à surveiller les signes d’infestation des frênes situés sur votre terrain.
- Perte anormale de feuilles
- Présence de scion sous l’écorce
- Présence de trou en forme de D
L’utilisation d’insecticides peut être faite. Toutefois, ceux-ci doivent être appliqués avant l’apparition des symptômes pour être efficace.
L’abattage est malheureusement la solution la plus efficace afin de limiter la propagation. Une fois coupé, il est important de s’occuper du bois de la bonne façon. Les arboriculteurs offrent parfois de récupérer le bois. Si vous procéder vous-même à l’abattage, bruler le bois est également une bonne option.
Tenthrède en zigzag de l’orme
Indigène d’Asie, la tenthrède en zigzag de l’orme (Aproceros leucopoda Takeuchi) est un ravageur envahissant qui se nourrit de feuilles, causant une défoliation qui peut affecter les ormes à tout âge ou stade de développement. L’ACIA a confirmé sa présence dans la province de Québec. Il s’agit de la première population établie de ce ravageur en Amérique du Nord.
- Feuillet de renseignement (Agence canadienne d’inspection des aliments)
- Si vous pensez d’avoir trouvé un phytoravageur, signaler-le à l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA)
Tiques et moustiques
À l’été 2020, l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a procédé à une activité de recherche dans les parcs sur le territoire de Sainte-Brigitte-de-Laval. Aucune tique à pattes noires (Ixodes scapularis) n’a été collectée lors de cette exercice. Ce type de tique est souvent responsable de la transmission de la maladie de Lyme.
Malgré cet exercice, la Ville souhaite sensibiliser les citoyens au danger potentiel des piqûres de tiques et de moustiques. Nous vous invitons donc à consulter les outils suivants par mesure préventive :