PLANTES ENVAHISSANTES | Le programme « Je te remplace » pour prévenir leur prolifération dans nos forêts, milieux humides, berges et zones urbaines
24 septembre 2025
Plusieurs plantes exotiques sont régulièrement introduites au Québec. Bien que seule une faible proportion devienne envahissante et nuisible, leur impact sur les écosystèmes, la santé et l’économie peut être considérable et mérite une attention particulière afin de prévenir leur prolifération dans nos forêts, milieux humides, berges et zones urbaines.
Un tout nouveau programme, Je te remplace®, lancé par Québec Vert, vise à informer et sensibiliser afin d’éliminer totalement certaines plantes exotiques envahissantes (PEE) de la production, de la vente et de la plantation, L’objectif est clair : protéger la santé de nos écosystèmes et favoriser des aménagements paysagers durables et respectueux de la biodiversité en proposant des espèces de remplacement et en fournissant des outils pratiques pour mieux comprendre et gérer ce type de plante.
Le site Je te remplace – Lutte contre les plantes envahissantes est maintenant en ligne et propose une foule de ressources pratiques pour les citoyens, les professionnels de l’horticulture et les municipalités :
- 13 plantes à ne plus utiliser
- 11 plantes à utiliser avec précaution
- 35 plantes de remplacement suggérées
- Un guide détaillé sur les espèces exotiques envahissantes, le rôle de l’horticulture et les bonnes pratiques
Des fiches techniques sur les espèces à bannir seront également disponibles sous peu pour appuyer les professionnels du secteur.
Deux plantes envahissantes à surveiller sur notre territoire
La berce du Caucase
Importée dans les années 1990 pour l’aménagement paysager, cette plante impressionne par sa taille (jusqu’à 5 mètres) et ses grandes fleurs. Mais elle représente un risque pour la santé : sa sève, combinée à l’exposition au soleil, peut provoquer des brûlures graves par photosensibilisation.
Elle menace aussi la biodiversité : ses graines, actives pendant plus de cinq ans, se dispersent facilement et empêchent la croissance d’autres plantes. Attention à ne pas la confondre avec la berce laineuse, une espèce indigène.
La renouée du Japon
Lassée parmi les 100 pires espèces envahissantes au monde, cette plante ressemble à du bambou. Elle se propage rapidement grâce à ses rhizomes souterrains qui libèrent des toxines empêchant la croissance d’autres végétaux. On la retrouve sur les berges, dans les milieux humides et même en zone urbaine. Son éradication est difficile : elle nécessite des interventions répétées, un suivi rigoureux et une gestion sécuritaire des résidus.
Pour aller plus loin
Ensemble, faisons des choix responsables pour préserver la richesse naturelle de notre territoire.
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